Au cœur du centre-ville de Toronto, le Toronto Palestine Film Festival (TPFF) a lieu chaque année entre les mois de septembre et octobre. Cette année, le TPFF s'est déroulé du 27 septembre au 1 er octobre, présentant des films, des installations artistiques, des interviews exclusives et d'autres activités amusantes. Dans cette interview exclusive avec Kai Mall, nous approfondissons l’impact important de TPFF sur l’introduction des cultures palestiniennes dans le monde occidental et la préservation d’une identité unique. Lisez ci-dessous pendant que Kai partage ses réflexions personnelles sur la capacité du festival à combler les écarts, déclencher le changement et inspirer la résilience : -
TPFF a toujours été une célébration vibrante de la culture, du cinéma et de l’art palestiniens. Pour moi, TPFF n'est pas qu'un festival de cinéma ; c'est un témoignage de l'esprit fort de la culture palestinienne qui refuse d'être oubliée. Je le vois comme un festival qui change le récit. C'est agréable de soutenir et d'être présent à des événements qui mettent en valeur nos identités authentiques.
Un événement particulier du festival qui a inspiré mes amis et moi était « En conversation avec le chef Fadi Kattan », qui explorait l'intersection de la nourriture, de la culture et de la résistance. Le chef Fadi Kattan est quelqu'un qui m'a vraiment touché le cœur. Depuis quelques temps je suis son parcours, et c'est difficile de ne pas être ému par ce qu'il fait. Sa mission est d'exprimer que la nourriture va au-delà du goût ; c'était un symbole de la présence palestinienne, de leur passé et de leur identité culturelle. C'était une manière de déclarer : « Notre histoire ne sera pas effacée ».
Il a repris les saveurs de la cuisine palestinienne et y a ajouté une nouvelle touche, la rendant non seulement délicieuse, mais aussi captivante dans le monde entier. Pour nous, Palestiniens vivant loin de notre patrie, la nourriture est plus qu'une simple source de nourriture, c'est un pont qui nous relie à nos racines et une bouée de sauvetage à notre culture. C'est aussi un énorme symbole de notre résilience. Malheureusement, au fil des années, des tentatives ont été faites pour s’emparer de nos plats bien-aimés et les rendre méconnaissables. Certains ont même tenté d’effacer leurs origines palestiniennes en leur donnant de nouveaux noms.
C’est là que nous avons besoin de plus de chefs comme le chef Kattan qui deviennent une lueur d’espoir. Ils nous rappellent que la nourriture est un moyen de résilience et un moyen de préserver nos traditions. À travers sa cuisine, le travail du chef Kattan remue le cœur, pas seulement les papilles, tout en nous montrant que notre identité est quelque chose qui doit être chéri et célébré.
Par : Kai Mall